C’était , face à la presse de Kinshasa. L’élu de Lodja dans le Sankuru, préoccupé par la situation sécuritaire dans l’Est du pays, fait 6 propositions pour faire face à cette crise :

  1. Que le gouvernement soit autorisé par le Parlement, dès la rentrée parlementaire de mars, à lever un impôt substantiel pour l’effort de guerre afin de mobiliser des ressources financières et logistiques supplémentaires au profit des forces de défense et de sécurité ;
  2. Que la classe politique s’astreigne, pendant le temps des hostilités à une trêve, afin de taire les divergences et les élucubrations qui éloignent le pays de la nécessité existentielle de préserver l’intégrité nationale et la concentration du commandement suprême des forces armées sur les voies et moyens de prendre de l’ascendant sur l’ennemi ; 3. Qu’une reglementation martiale encadre désormais le discours politique dans le cadre de la précampagne électorale afin que les questions liées à la défense et à la sécurité ne fassent plus l’objet d’une surenchère politicienne irresponsable afin de faire en sorte que la nature démocratique du système politique ne devienne pas une pierre d’achoppement favorable à l’ennemi ; 4. Que les efforts, aux plans interne, régional et international se poursuivent, notamment avec la SADC afin de pallier aux insuffisances opérationnelles constatées avec la Force de l’EAC, étant donné que la SADC a contribué de manière efficiente à réduire les saillies criminelles du même agresseur ;
  3. Que les médias et réseaux sociaux brisent les soubassements identitaires inconsistants du brigandage du régime du président Kagame lorsqu’ils endossent abusivement le manteau de porte-parole des prétendus « rwandophones » du Congo pour justifier ses aventures bellicistes dans une approche purement tactique et utilitariste destinée à couvrir ses turpitudes et que nombre des compatriotes appartenant aux communautés Hutu et Tutsi congolais (comme le Sénateur Vunabandi et le Ministre d’État Gisaro) ont eu l’excellente idée d’invalider en contestant la prétention du président d’un État étranger à s’auto-octroyer, on ne sait trop sur quelle base, le rôle de porte-parole de ces communautés congolaises et ;
  4. Que les Congolaises et Congolais, quelles que soient les communautés auxquelles ils appartiennent, élèvent la voix pour condamner ces immixtions grossières du régime rwandais dans leurs problèmes et qui comme d’aucuns ont eu à le faire remarquer, depuis la guerre de l’AFDL en 1996 jusqu’à celle du M23 aujourd’hui, en passant par le RCD en 1998 et le CNDP en 2008, n’ont fait qu’aggraver leurs supplices sans ébranler les groupes armés négatifs comme les FDLR qui endeuillent plus le peuple et sont devenus un allié objectif aux extrémistes de Kigali qui s’en servent comme prétexte de leurs incursions en RDC.

Concernant les opérations électorales qui viennent de démarrer par l’enrôlement des électeurs, il dit constater une forte agitation qui « augure des scrutins aussi chahutés que le furent ceux de 2006, 2011 et 2018 ».

« Dans la deuxième aire d’enregistrement des électeurs qui couvre notamment l’espace Grand Kasaï, après des débuts fort laborieux, la CENI vient de proroger de 15 jours l’enregistrement des électeurs qui détermine la répartition des sièges alors dans le premier aire de l’Ouest, une prorogation de 25 jours avaient été accordée par la Centrale électorale. J’engage avec insistance la Centrale électorale à faire preuve d’équité en réservant le même traitement aux deux aires d’enrôlement au nom du principe de l’égalité de tous les Congolais devant les services publics« , a-t-il dit.

Le président de la CCU a, par ailleurs, fait savoir que des informations en sa possession indiquent que le nettoyage ethnique par la terreur à laquelle se livrent aussi bien les ADF que la coalition RDF – M23 sera bientôt suivie par l’organisation d’un référendum pour l’autonomisation et l’annexion au Rwanda des territoires Congolais conquis et repeuplés par le régime Kagame.

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