Félix Tshisekedi et Joe Biden : « Le corridor de Lobito est une opportunité pour valoriser le cuivre et le cobalt de la RDC »
Lors d’une rencontre multilatérale tenue ce mercredi 4 décembre à Benguela, en Angola, le président de la République, Félix Tshisekedi, a mis en lumière la valeur stratégique du projet du corridor de Lobito pour la RDC.
En présence de ses homologues de Zambie, de Tanzanie et du président américain Joe Biden, Félix Tshisekedi a indiqué que ce corridor représente une véritable opportunité pour la RDC de valoriser ses ressources naturelles, notamment le cuivre et le cobalt, des minerais clés pour la transition énergétique mondiale. Ce projet devrait également stimuler l’industrialisation et renforcer la compétitivité du pays.
Selon le Président Tshisekedi, le potentiel économique du corridor de Lobito est immense. « Avec une production combinée de 3 millions de tonnes par an entre la RDC et la Zambie, ce projet permettra de réduire,de manière significative, les coûts logistiques tout en augmentant nos recettes d’exportation », a-t-il insisté.
Le chef de l’État a également rappelé que ce projet aura des retombées sociales importantes, créant plus de 30 000 emplois directs et indirects, réduisant la pauvreté et promouvant le commerce intra-africain, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. « Il est impératif que les richesses de notre sol contribuent directement au bien-être de nos populations », a-t-il ajouté.
Dans cette dynamique, Félix Tshisekedi a souligné que des initiatives en matière d’énergies renouvelables, telles que le projet Inga 3, sont essentielles pour garantir un approvisionnement énergétique fiable, durable et adapté aux besoins croissants de l’industrie en RDC.
Long de 1 344 kilomètres, le corridor de Lobito constitue un projet majeur d’intégration régionale et un levier de transformation économique pour l’Afrique. Il vise à faciliter l’exportation des ressources minérales de la RDC vers les marchés internationaux.
La présence du président américain Joe Biden en Angola, sa dernière visite officielle à l’étranger avant la fin de son mandat, témoigne de l’engagement des États-Unis dans ce projet stratégique d’envergure.