Dieudonné Bolengetenge Balea, le secrétaire général d’Ensemble pour la République, dénonce un acharnement incongru de Noël Tshiani Muandamvita contre le candidat numéro 3 à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe. Il s’agit d’un démenti formel sur la prétendue détention d’une nationalité étrangère.
La correspondance du 25 octobre a été réceptionnée jeudi 26 octobre par les services du greffier en chef, du secrétariat du président et du procureur général de la Cour constitutionnelle. Adressée à Dieudonné Kamuleta, le président de la Cour constitutionnelle, la missive de Bolengetenge affirme avoir eu vent, depuis un certain temps, de certaines rumeurs faisant état de la détention, par leur candidat à l’élection présidentielle, Monsieur Moïse Katumbi Chapwe, d’une nationalité autre que congolaise qu’il a toujours fièrement portée pourtant.
“Après avoir été notifié de la requête sous RCE 011/PR de Monsieur Tshiani K. Muandiamvita Noël, nous avons enfin compris l’origine de ces rumeurs et prenons, d’ores et déjà, soin d’apporter un démenti formel”, éclaire Bolengetenge Balea. Pour le secrétaire général d’Ensemble pour la République, il ne fait l’ombre d’aucun doute que Monsieur Tshiani, après son échec patent de faire passer une loi inconstitutionnelle au Parlement, “tente, par un acharnement injustifié, de revenir à la charge en faisant des déclarations d’une légèreté inacceptable pour quelqu’un qui aspire à briguer la magistrature suprême de notre pays”, s’étonne-t-il.
Le patron de l’administration du parti de Katumbi rappelle à Noël Tshiani qu’en République démocratique du Congo, “seul le certificat de nationalité délivré par l’autorité compétente, en l’occurrence le ministre de la Justice, fait foi quant à la possession de la nationalité congolaise. Et que la contestation de la nationalité, même d’un challenger gênant, ne saurait se faire en se basant sur les coupons de presse à la manière d’un puzzle”, précise-t-il.
– Katumbi, ni Zambien ni Italien –
“Notre candidat, Moïse Katumbi Chapwe, est bel et bien détenteur de son certificat de nationalité congolaise. Monsieur Tshiani qui se spécialise vraisemblablement dans la collecte des coupons de presse, n’a aucune compétence pour statuer sur la nationalité des citoyens congolais, peu importe l’adversité, l’animosité ou même la haine qu’il porte contre l’un d’eux”, fixe diligemment Ensemble pour la République. Et de poursuivre qu’il ne saurait en être autrement d’autant plus que dans le cas de leur candidat, la réponse de l’administration italienne à la lettre de Maître Éric Dupont-Moretti, son avocat-conseil de l’époque et actuel ministre français de la Justice, est à ce sujet sans équivoque. “Car il y est dit clairement que Moïse Katumbi Chapwe n’a jamais été détenteur de la nationalité italienne”, acte le courrier très percutant de Bolengetenge à Dieudonné Kamuleta. C’est dans le même souci de taire définitivement des rumeurs gratuites entretenues notamment par le sieur Tshiani qui se dévoile de plus en plus, que le candidat Katumbi, par le biais de son cabinet-conseil “Mwamba & Milan Advocates”, a également saisi l’administration zambienne dont la réponse non équivoque, par l’entremise de son ministre des Affaires étrangères, établit que “Monsieur Moïse Katumbi Chapwe n’a jamais été répertorié comme citoyen zambien”.
Ensemble pour la République qui a pris soin de transmettre au président de la Cour constitutionnelle, les copies du certificat de nationalité de Moïse Katumbi Chapwe ainsi que les correspondances attestant ses affirmations, constate qu’il s’agit là encore et somme toute, dit-il, d’une affabulation à laquelle nous a habitué malheureusement Tshiani K. Muandiamvita Noël après l’épisode raté de passage de sa pseudo proposition de loi notoirement anticonstitutionnelle.
Dieudonné Bolengetenge souligne enfin que la lettre est adressée au président de la haute Cour à toutes fins que de droit, tout en espérant qu’elle aura édifié les audiences attendues.