Devant le Congrès : Tshisekedi évoque des conditions pour attirer le fonds climat

facebook sharing button
twitter sharing button
linkedin sharing button
messenger sharing button
email sharing button
whatsapp sharing button

-

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a prononcé son discours sur l’état de la nation. C’était ce mercredi 11 décembre, devant les deux chambres réunies en Congrès. Au cours de cet exercice de redevabilité, le numéro un de la RDC veut engager son pays dans la recherche des fonds climats.

En effet, le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi est, dans son discours, revenu sur la nécessité de préserver l’environnement. « La préservation de l’environnement s’impose comme une priorité stratégique, indispensable à la qualité de vie de la population et la pérennité de nos ressources naturelles », a-t-il déclaré.

Cependant, Félix Tshisekedi a rappelé que lors de la 29ᵉ Conférence des parties sur les changements climatiques tenue à Bakou en Azerbaïdjan, un financement a été annoncé. Ce financement promis par les pays développés aux pays en développement s’élève à 300 milliards de dollars américains. Cet engagement des pays pollueurs vise à mobiliser annuellement la somme de 300 milliards de dollars américains d’ici 2035.

Ainsi, Félix Tshisekedi propose quelques pistes de solution pour permettre à la RDC de tirer pleinement partie de ce financement. C’est notamment envisager les réformes structurelles qui s’avèrent indispensables. « Il est important d’améliorer la capacité d’absorption de financement climatique », propose le chef de l’État Félix Tshisekedi. Et d’ajouter : « Il faut passer aussi par une évaluation et une actualisation rapide de la contribution déterminée au niveau national, CDN. Afin de mieux identifier les besoins en adaptation au changement climatique et diversifier les sources de financement disponibles ».

D’autres réformes

À cette occasion, le président de la République invite le gouvernement à initier des réformes. Ces réformes visent à mettre en place des mécanismes stratégiques et juridiques pour la gestion des risques climatiques. Selon lui, ces efforts inclus la traçabilité budgétaire des financements climatiques ainsi que la participation acquise à la structuration et à la régularisation du marché carbone.

Par ailleurs, le chef de l’État note que le renforcement du cadre de coordination et d’orientation de l’aide au développement ainsi que de la finance climatique figure parmi les priorités majeures du gouvernement pour l’année 2025.

Au regard de ces ambitions annoncées par le président Félix Tshisekedi, il faut souligner tout de même que la RDC a encore de défis à relever dans ce secteur. Notamment la hausse de la prévision budgétaire qui semble être encore inférieure.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici